Si tout se passe comme prévu, l’ancien international All
Black Jerry Collins devrait rejoindre les rangs du RCNM dans les jours
prochains. Peut-être pourrait-il même faire partie de l’équipe narbonnaise qui
affrontera Massy au Parc des Sport le 31 janvier.
Midizoom vous
explique qui est Jerry Collins.
1 Jerry Collins, un All Black :
Après avoir été champion du monde des moins de 19 ans,
Jerry Collins intègre les All Blacks à l’âge de 20 ans. Pour sa première sélection il est titulaire contre l’Argentine. Après ce premier match il ne sera plus retenu jusqu'en 2003 et la coupe du monde en Australie. La compétition est
ratée pour les Néo-Z, Graham Henry un nouvel entraîneur est nommé, il fera fréquemment appel au jeune Jerry. En tout le troisième ligne cumulera 48 sélections en équipe nationale, il en sera le capitaine à trois reprises.
Jerry Collins intègre les All Blacks à l’âge de 20 ans. Pour sa première sélection il est titulaire contre l’Argentine. Après ce premier match il ne sera plus retenu jusqu'en 2003 et la coupe du monde en Australie. La compétition est
ratée pour les Néo-Z, Graham Henry un nouvel entraîneur est nommé, il fera fréquemment appel au jeune Jerry. En tout le troisième ligne cumulera 48 sélections en équipe nationale, il en sera le capitaine à trois reprises.
2 Jerry Collins, un physique :
Lorsqu’on a vu Jerry Collins sur un terrain de rugby, on se
rappelle de lui pour longtemps. D’abord il y a cette coupe de cheveux peu
ordinaire. Alors que son célèbre cousin Tana Umaga arbore de magnifiques
dreadlocks, Jerry lui adopte une chevelure mi brune, mi blonde qui, dit-on, lui
vaut le surnom de Guinness. Plus
marquant encore est sa puissance. Avec ses 1m91 et plus de 100 kg, Jerry
Collins est un joueur connu pour la virulence de ses plaquages. En
2003, il montre sa puissance au monde entier en mettant KO le gallois Collin Charvis, qui n'était pourtant pas un perdreau de l'année.
3 Jerry Collins, un baroudeur :
Né à Apia, Jerry Collins quitte la capitale samoane avec
toute sa famille pour Wellington à l’âge de 4 ans. A l’école, il s’illustre rapidement dans le
rugby, si bien que toujours scolarisé, il est capitaine de l’équipe nationale des
moins de 19 ans. A partir de ce moment le monde pro lui fait les yeux doux.
Après un passage éclair au Manawatu,
Jerry Collins rejoint les Hurricanes de Wellington, il y restera jusqu’en
2008. Après Wellington, c’est le début des voyages, d’abord la France au RC
Toulon, une saison, puis le Pays de Galles, deux saisons chez les Ospreys. En
2011, le troisième ligne retourne dans le Pacifique et s’installe au Japon
pendant deux ans. En 2015, les narbonnais auront le plaisir de le voir jouer au
Parc des Sport en Pro D2.
4 Jerry Collins, un voyou :
Dans un Rugby qui se veut être un sport de gentlemen, Jerry
Collins a une réputation de voyou qui lui colle à la peau. Sa coupe de cheveux
peroxydés ne joue pas en sa faveur, c’est celle adoptée par les adolescents
polynésiens rebelles qui zonent dans les bad lands d'Auckland et flirtent souvent avec la délinquance. Tout le long de
sa carrière de nombreux éléments ont contribué à entretenir cette image de Bad
Boy. Lors d’un test match à Christchurch, il est surpris par une caméra en
train de se soulager au bord du terrain juste avant les hymnes. Dans son livre Ma mauvaise réputation, Mourad
Boudjellal , qui lui non plus ne fait pas dans la dentelle, dépeint le néo-zélandais
comme un homme qui noie ses problèmes dans l’alcool. Dernièrement, Jerry
Collins a été arrêté dans un centre commercial au Japon en possession d’un
couteau de cuisine. Il expliqua à la police nippone qu'il était poursuivi par un « gang de
brésiliens ».
A Narbonne Jerry Collins redonne l'espoir
Simple coup médiatique ou réelle stratégie sportive, Jerry Collins arrivera à Narbonne en tant que joker médical,
en remplacement de Rocky Elsom. Pour les supporters du RCNM, actuel quatorzième
du championnat, l’arrivée du troisième ligne est attendu avec beaucoup d’espoir.
Retrouvez nous sur FB |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire