Evidemment, il est difficile d’évaluer le nombre de
personnes d’une foule aussi immense, mais certains habitués des manifestations dans
la foule n’hésitent pas à parler de 10 000 participants. Des narbonnais,
mais
également des habitants des villages voisins, des enfants, des adultes et des personnes âgées, des hommes et des femmes de toutes les couleurs, et
certainement
de toutes confessions, tous ont répondu présents aux appels demandant à la population
de se réunir.également des habitants des villages voisins, des enfants, des adultes et des personnes âgées, des hommes et des femmes de toutes les couleurs, et
A 15h, heure prévue du début du rassemblement tout a commencé par une salve d’applaudissement comme
si chaque personne présente voulait remercier son voisin de s’être mobiliser pour
protester et pour partager sa peine. Puis c’est un instant de silence, bien
plus long qu’une minute. Place de l’hôtel de ville, il n’y a pas de meneur, pas
de dirigeant, et chacun exprime son émotion, son ressenti comme il l’entend.
Celui qui impulse et toujours suivi par d’autres. L’un entonne la Marseillaise,
un autre scande « liberté ». D’autres voix se font encore entendre :
« égalité, fraternité », et le tristement célèbre « je suis
Charlie ».
Au bout d’une demi-heure, la foule commence à se diriger de
l’autre côté des barques, portée par une conscience collective. La marche est
lente, presque silencieuse. Elle se terminera devant le monument aux morts pour
signifier que tous ceux qui sont tombés lors de ces événements tragiques à
Paris, seront à jamais associer à la LIBERTE.
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